top of page
Photo bande

Du train à la galerie...

Une fois le train et les vitres peints, débute alors pour Maxime Drouet un long processus, fastidieux et très physique pour récupérer les vitres et préserver ainsi un fragment de son travail, et le transformer en oeuvre d’art que l’on peut exposer chez soi.

Chaque vitre doit être minutieusement démontée, sortie du cadre du train, nettoyée de ses joints, et entreposée avant de s’attaquer à la suivante. Bien qu’extrêmement résistante de par leur nature même, une fausse manipulation et la vitre se brisera. Le verre Securit ayant cette particularité d’exploser en cas de choc.

Pendant des heures Maxime va ainsi s’atteler à récupérer ses œuvres avant de devoir les porter à bout de bras sur des kilomètres, le lieu n’étant pas accessible en voiture. Ce sont littéralement des tonnes de verre et d’acier que Maxime a déplacé au fil des ans pour sauver de la destruction tant son travail qu’un morceau du patrimoine ferroviaire français, le verre plat n’étant pas recyclé.

Avec l’aide de son partenaire de toujours Geff, chef décorateur dans l’audiovisuel, Maxime Drouet va finalisé ses oeuvres. Ses vitres, portes de trains et tirages photos sont rétro-éclairés avec des LED, habillés de caissons enfibres de verre ou bien laissés brutes.

Il restranscrit ainsi de manière artificielle, la lumière naturelle qui vient frapper les vitres quand on est à l’intérieur du train. Les oeuvres de Maxime Drouet sont conçues pour s’admirer aussi bien au naturel qu’illuminées.

Tel un vitrail contemporain, chaque vitre est unique, et transporte la mémoire du train dont elle provient, celle des passagers l’ayant emprunté, et celles des autres graffeurs les ayant rayées avant Maxime Drouet. Posséder une oeuvre de Maxime Drouet, c’est préserver ainsi une part d’histoire, et ne plus contempler le paysage qui défile mais le travail d’un graffeur contemporain qui met, au sens propre du terme comme au figuré, le graffiti en lumière.

bottom of page